jeudi 5 mai 2011

Spotify et Ipod : Le mariage princier



via Engadget


Via une option "devices" vous pourrez bientôt synchroniser vos liste de lecture Spotify sur Ipod, Iphone et Android.

Spotify joue à fond son avantage face à Itunes: ne pas être lié à une plateforme technique. En passant par des exports au format MP3, il peut désormais se retrouver sur des supports jusque là inaccessible : les baladeurs numériques. C'est aussi l'occasion de completer son offre commerciale :


  • 10 pistes pour €9.99 ou €1.00 par morceau 
  • 15  pistes pour €12.99 ou €0.87 par morceau 
  • 40  pistes pour €30.00 ou €0.75 par morceau 
  • 100  pistes pour €60.00 ou €0.60 par morceau 


En dehors d'une esthétique qui reste à mon avis encore un peu "geek", plus grand chose ne peut l'empêcher de conquérir le monde... et devenir la plateforme musicale principale.

La mise à jour devrait se faire dans la journée.

vendredi 22 octobre 2010

FnacBook : l'aventure inédite d'un libraire français dans le numérique

Je pensais avoir tout vu. Mais là j'avoue que je me suis laissé surprendre par l'agitateur de 2010... Plusieurs années après la fin de la tentative française de Jacques Attali ( Cytale crée en 1997 racheté par Bookeen ). Alors que l'on voit ces géants batailler depuis prés de 3 ans pour construire patiemment une liseuse électronique et un stock de livres électroniques varié et que deux OS ont été créés : Android par Google (les premières tablettes sortent ce moi ci ) et Ios pour Apple ( avec l'iPad depuis Juin de cette année). Il y a aussi Amazon. Eux aussi le font depuis juste trois ans ( le premier Kindle est sorti aux Etats-unis en Novembre 2007 ), pas vraiment un nouveau système d'exploitation, ils ont au moins réussi à lancer un produit technologique qui a rencontré un grand succés. En effet, l'encre électronique reste encore inégalé. Sans parler de l'arrivée d'un acteur majeur qu'est RIM avec son playbook qui au vue de ses capacités et de son marché  potentiel fait trembler la firme de Cupertino. 

Pour le FnacBook, le matériel est standard ici : 
Un écran de 6'' à encre électronique et une mémoire de 2 Go, avec un slot microSD qui peut étendre la mémoire jusqu'à 16 Go. Je ne sais pas trop à quoi cela sert puisque l'idée est qu'il soit en permanence connecté au compte Fnac du possesseur via une connexion 3G par SFR. Ce compte sera disponible via plusieurs applications sur iPad/Iphone et Android.  En effet, SFR donne un accés illimité avec le support sans abonnement supplémentaire d'après ce que j'ai compris.

Il y a un atout que la Fnac a sur les autres est qu'Amazon a oublié les livres en Français dans son site en ligne. iBooks, l'application de Apple possède déjà tout ce qu'il faut et ils semblent prendre très au sérieux le marketing de la vente numérique.

Le marché est mûre en France alors ? Les tablettes vont se multiplier et donc le pari est lancé. Mais l'offre tarifaire va devoir s'adapter, parce que ce n'est pas les 20% et les 30% de réduction par rapport au prix normal qui feront la différence à mon avis. Amazon, pourtant, avait déjà tenté de faire plafonner les prix et avait lourdement échoué, au  profit des éditeurs.

Donc, le terrain au niveau de la distribution semble ouvert pour la Fnac et le matériel développé par Sagem Wireless est prêt à relever le défit sur le seul terrain français.

La stratégie marketing reste encore à démontrer parce que pour l'instant rien ne le distingue (en positif) de Amazon ou de Apple. Les éditeurs français qui vont se joindre à la Fnac vont probablement le proposer  aux autres. C'est évident qu'une fois qu'ils seront dans la démarche numérique, la moindre des choses sera de ne pas le faire dans une seule boutique en ligne. Donc l'avantage de la Fnac n'en sera pas un. Sur le terrain technologique, je ne crois pas que la Fnac ait compris comment cela se passait, ils suivent une mode, mais n'ont pas compris la logique globale. Le terrain sur lequel se joue la bataille est la tablette culturelle multimédia. Alors que la plupart des acteurs du marché sont passé à l'après Gutenberg, la Fnac, commence son apprentissage et nous annonce fièrement la pierre de rosette.

Maintenant je ne sais pas si mon avis vous intéresse, mais personnellement cette tablette ne me séduit pas.  Une fois acheté elle sera dépassé , c'est un peu comme si on mettait en vente un minitel, on l'achète par patriotisme et on le pose sur l'étagère. ça fait un peu cher la vieillerie quand même. Alors oui l'abonnement SFR est une curiosité, mais l'objet ne semble pas avoir de navigateur internet. Un O.S. inconnu, et j'ai un peu peur quand même que ce ne soit pas un Linux. Je ne vois là en fait qu'un produit avec très peu d'avenir.

Tout le monde utilisera les appli iPad et Android voire RIM ( QNX est un désavantage pour rattraper le retard tout de même ) parce qu'il faut aimer la technologie pour lui faire parler la langue de la culture. 

mardi 19 octobre 2010

Le wall street journal révèle les brèches de sécurité de Facebook


Dans un article du wall street, on voit comment le géant numérique des réseaux sociaux transmet des noms à des marchands de bases de données sans même que ces même personnes soient informées.

D'après le journal de nombreuses sociétés seraient concernées par ces fuites, parfois a leur insu.

Il s'agit des identifiants qui servent à identifier les utilisateurs et à les relier à la liste de leurs "amis". Ces identifiants permettent d'obtenir le nom et le prénom de leur compte, quelque soit les sécurités qu'ils auraient pu configurer.

Le problème, c'est que ces UID voyagent et se vendent sans évidement que leur possesseur soient au courant. Mais voilà c'est un peu la base de ces applications que sont Farmville et autre cafés. Tout l'intérêt réside dans la sociabilité et dans les amis qui sont déjà sur Facebook. S'ils sont obligés de ré-créer leur compte ça manque d'intérêt...

Donc, à mon humble avis, il va falloir créer une sorte de zone démilitarisé (DMZ) où l'utilisateur devra prendre conscience que Facebook n'est plus responsable de la confidentialité des informations communiqués.

En attendant Facebook aurait bloqué l'accès aux applications, pendant que le congrès a déjà lancé des enquêtes sur le sujet.

Le billet d'excuse de Mark Zuckerberg ne devrait pas tarder, il aime bien s'excuser même si cette stratégie semble être un peu éculée. To be continued.

jeudi 9 septembre 2010

Apple va adoucir ses règles de développement

[Source]

Face à la progression extraordinaire mais encore loin du compte d'Android, le système d'exploitation de Google ( 886% tout de même ) , Apple commence à vouloir alléger et rendre moins compliqué les conditions de rejets d'une application mobile : par exemple ; les images pornographiques, les images violentes, et une règle un peu plus flou :
“apps that are not very useful or do not provide any lasting entertainment value may be rejected.”
"Les applications qui ne sont pas très utiles ou ne procure pas de valeur ajouté de divertissement peuvent être rejetés"
Voici ce dont parle le communiqué de Apple :
  • Autoriser l'utilisation d'applications tierce pour développer
  • La publication du guide de revue logiciel, pour que les limites de programmation soient plus transparentes pour les développeurs.
  • D'après l'article il y aurait aussi la possibilité de mettre de nouvelles publicité sur la plateforme. d'où la possibilité d'échapper à la solution iAd. C'est surprenant que ce système soit si rapidement abandonné, ou du moins qu'on le mette en face de système qui risque de très rapidement manger ses parts de marché. et le premier à s'en réjouir est évidement Google AdMob.

jeudi 15 juillet 2010

#Fail de France.fr, une allégorie de notre élite ?


Billet d'humeur , donc...
Il y a en France d'excellent techniciens, d'excellent stratégistes, d'excellents créatifs, de vrais spécialistes des architectures n-tiers. De tel niveaux de compétences que l'on peut s'enorgueillir d'avoir des français dans le Libre et que ce soit au niveau des composant, ou des sous-composants. Nos gestions de projets peuvent être exemplaires, (ce qui n'est pas choses aisée lorsque l'on atteint des tailles qui se chiffre en millions d'heures/hommes de travail ).

Bref, notre compétence informatique nationale est d'un niveaux certains, et nous n'avons pas à rougir. Et même si cela peut paraitre naïf de "râler" sur l'impossibilité de "délivrer". On ne peut faire autrement que de le constater : nous sommes incapables de gérer l'innovation. Dés lors que l'on va sur un terrain où nous n'avons jamais été, nous nous autorisons les erreurs.

Le lancement d'un site est complexe. Encore une fois je le dis et je le répète, ce n'est pas un moteur de voiture. Il ne faut pas le concevoir comme un objet finis. Les matériaux les plus dense, sont aussi les plus cassants.. Sauf les diamants me direz-vous, oui mais n'est pas la nature qui veut.

Simuler un trafic de 500 000 clics en une seconde est compliqué, et cette période de tests, est souvent le parent pauvre du projet. Arrivant à la fin, barbant le plus résilient des ingénieurs, on le délègue trop souvent à celui qui est entré dans le bureau, openspace par erreur. Après tout le site fonctionne en local.. alors bon.. Et pour peu que les admins système trouvent que ces mecs qui travaillent en Java et pour le web... bah quel vilain mot... Alors vous avez un niveau de communication quasi impossible.

Donc en vérité je vous le demande :

Quand est-ce que nous ravalerons notre béret et que nous nous mettrons à travailler avec humilité. En nous mettons non plus du coté du technicien et de l'ingénieur mais du coté du consommateur ?

mardi 6 juillet 2010

Une fibre de plus nous relie à l'Afrique







Partant du portugal, cette fibre nous relie au Maroc, au Nigéria,les iles Canaries, le Sénégal et la Côte d'Ivoire. Cela permettra notamment d'abaisser le coût du traffic internet, dans ces pays. En particulier le Nigéria avec 140 millions d'habitants qui jusqu'à présent utilisait des connections satellites.

Sa capacité serait dix fois supérieur à la liaison transatlantique SAT-3. Cela ferait environ 12,3 Tbp/s d'après la société Main one Cable. Rien que ça ...







Il est temps pour les entreprises de voir si là bas il n'y a pas quelque entreprise qui aurait une compétence particulière dans le routage Internet. Clairement ces entreprises vont prendre de la valeur.

Ces pays sont encore loin de l'OpenData, donc les chantiers sont également, très prometteurs.
Cela peut également avoir de l'intérêt en terme de stockage vidéo ...

Une API en temps réel pour le métro Londonien


Le Métro Underground de Londres vient de mettre en ligne un flux en quasi temp réel de la position des rames de métro. Ces données sont accessibles via l'api en beta à cette adresse.

Ci-dessus un exemple de Matthew Sommerville, qui fait une démonstration de l'utilisation de cette API.

Excellente idée non ? On attend toujours que la RATP réagisse sur l'OPENDATA.