vendredi 22 octobre 2010

FnacBook : l'aventure inédite d'un libraire français dans le numérique

Je pensais avoir tout vu. Mais là j'avoue que je me suis laissé surprendre par l'agitateur de 2010... Plusieurs années après la fin de la tentative française de Jacques Attali ( Cytale crée en 1997 racheté par Bookeen ). Alors que l'on voit ces géants batailler depuis prés de 3 ans pour construire patiemment une liseuse électronique et un stock de livres électroniques varié et que deux OS ont été créés : Android par Google (les premières tablettes sortent ce moi ci ) et Ios pour Apple ( avec l'iPad depuis Juin de cette année). Il y a aussi Amazon. Eux aussi le font depuis juste trois ans ( le premier Kindle est sorti aux Etats-unis en Novembre 2007 ), pas vraiment un nouveau système d'exploitation, ils ont au moins réussi à lancer un produit technologique qui a rencontré un grand succés. En effet, l'encre électronique reste encore inégalé. Sans parler de l'arrivée d'un acteur majeur qu'est RIM avec son playbook qui au vue de ses capacités et de son marché  potentiel fait trembler la firme de Cupertino. 

Pour le FnacBook, le matériel est standard ici : 
Un écran de 6'' à encre électronique et une mémoire de 2 Go, avec un slot microSD qui peut étendre la mémoire jusqu'à 16 Go. Je ne sais pas trop à quoi cela sert puisque l'idée est qu'il soit en permanence connecté au compte Fnac du possesseur via une connexion 3G par SFR. Ce compte sera disponible via plusieurs applications sur iPad/Iphone et Android.  En effet, SFR donne un accés illimité avec le support sans abonnement supplémentaire d'après ce que j'ai compris.

Il y a un atout que la Fnac a sur les autres est qu'Amazon a oublié les livres en Français dans son site en ligne. iBooks, l'application de Apple possède déjà tout ce qu'il faut et ils semblent prendre très au sérieux le marketing de la vente numérique.

Le marché est mûre en France alors ? Les tablettes vont se multiplier et donc le pari est lancé. Mais l'offre tarifaire va devoir s'adapter, parce que ce n'est pas les 20% et les 30% de réduction par rapport au prix normal qui feront la différence à mon avis. Amazon, pourtant, avait déjà tenté de faire plafonner les prix et avait lourdement échoué, au  profit des éditeurs.

Donc, le terrain au niveau de la distribution semble ouvert pour la Fnac et le matériel développé par Sagem Wireless est prêt à relever le défit sur le seul terrain français.

La stratégie marketing reste encore à démontrer parce que pour l'instant rien ne le distingue (en positif) de Amazon ou de Apple. Les éditeurs français qui vont se joindre à la Fnac vont probablement le proposer  aux autres. C'est évident qu'une fois qu'ils seront dans la démarche numérique, la moindre des choses sera de ne pas le faire dans une seule boutique en ligne. Donc l'avantage de la Fnac n'en sera pas un. Sur le terrain technologique, je ne crois pas que la Fnac ait compris comment cela se passait, ils suivent une mode, mais n'ont pas compris la logique globale. Le terrain sur lequel se joue la bataille est la tablette culturelle multimédia. Alors que la plupart des acteurs du marché sont passé à l'après Gutenberg, la Fnac, commence son apprentissage et nous annonce fièrement la pierre de rosette.

Maintenant je ne sais pas si mon avis vous intéresse, mais personnellement cette tablette ne me séduit pas.  Une fois acheté elle sera dépassé , c'est un peu comme si on mettait en vente un minitel, on l'achète par patriotisme et on le pose sur l'étagère. ça fait un peu cher la vieillerie quand même. Alors oui l'abonnement SFR est une curiosité, mais l'objet ne semble pas avoir de navigateur internet. Un O.S. inconnu, et j'ai un peu peur quand même que ce ne soit pas un Linux. Je ne vois là en fait qu'un produit avec très peu d'avenir.

Tout le monde utilisera les appli iPad et Android voire RIM ( QNX est un désavantage pour rattraper le retard tout de même ) parce qu'il faut aimer la technologie pour lui faire parler la langue de la culture. 

mardi 19 octobre 2010

Le wall street journal révèle les brèches de sécurité de Facebook


Dans un article du wall street, on voit comment le géant numérique des réseaux sociaux transmet des noms à des marchands de bases de données sans même que ces même personnes soient informées.

D'après le journal de nombreuses sociétés seraient concernées par ces fuites, parfois a leur insu.

Il s'agit des identifiants qui servent à identifier les utilisateurs et à les relier à la liste de leurs "amis". Ces identifiants permettent d'obtenir le nom et le prénom de leur compte, quelque soit les sécurités qu'ils auraient pu configurer.

Le problème, c'est que ces UID voyagent et se vendent sans évidement que leur possesseur soient au courant. Mais voilà c'est un peu la base de ces applications que sont Farmville et autre cafés. Tout l'intérêt réside dans la sociabilité et dans les amis qui sont déjà sur Facebook. S'ils sont obligés de ré-créer leur compte ça manque d'intérêt...

Donc, à mon humble avis, il va falloir créer une sorte de zone démilitarisé (DMZ) où l'utilisateur devra prendre conscience que Facebook n'est plus responsable de la confidentialité des informations communiqués.

En attendant Facebook aurait bloqué l'accès aux applications, pendant que le congrès a déjà lancé des enquêtes sur le sujet.

Le billet d'excuse de Mark Zuckerberg ne devrait pas tarder, il aime bien s'excuser même si cette stratégie semble être un peu éculée. To be continued.